mercredi 7 mars 2007

Bio Jean-Luc FERNANDEZ


Fils de mineur, je suis né en 1956 à Blaye les Mines dans le Tarn, j’ai vécu ma petite enfance de la naissance à mai 1968, dans une cité minière, ou se côtoyaient et vivaient en harmonie des réfugiés espagnols arrivé en 1936, des italiens, des polonais, des français et bien d’autres nationalités.

Je garde encore le souvenir heureux de cette petite enfance dans le monde si particulier des mineurs où camaraderie, fraternité et solidarité sont autre chose que de simples mots.

Depuis ce temps je cherche à me rapprocher de tout ce qui rassemble autour de ces valeurs.

Les conditions de vie dans ces cités minières dans les années soixante n’étaient pas celle de Zola , mais c’est vrai que l’argent aussi à cette époque ne coulait pas à flot, les payes étaient à la quinzaine, mais je n’ai jamais manqué de rien.

Après une scolarité dans le secondaire jusqu’en deuxième technique j’ai passé à 17 ans et obtenu le concours d’entrée dans une école d’EDF.

Scolarité de 18 mois en pensionnat pour apprendre le métier, première embauche à Toulouse le 1° avril 1975.

Je participe à ma première grève alors que je ne suis pas encore titulaire.

Marié à 20 ans, père de 2 enfants, j’habite Graulhet depuis 1978, ville comme Carmaux avec une mono industrie (mégisserie/maroquinerie) en déclin constant depuis les années 80.

Militant associatif et syndical j’ai toujours participé et participerai toujours à la défense de mon entreprise, de la laïcité, de la solidarité envers les plus faibles avec toujours la même conviction.

Mon engagement politique est relativement récent car il faut agir contre la régression sociale que cette société libérale nous propose, il faut que le progrès, la productivité et les richesses produits par les ouvriers leurs reviennent en partie. On ne peut plus laisser chuter le pays dans la misère, l’exclusion, le racisme alors que la France est un pays riche, qui le doit à tous ceux qui se sont battus, révolutionnaires en 1789, résistants pendant la seconde guerre mondiale, étudiants et ouvriers en 1968, lycéens et étudiants contre le CPE.

Les seuls combats que l’on perd sont ceux que l’on ne mène pas.

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